Würst Gand

Le 15 juin, les « Haute Dogs » de Jeroen Meus ont pour la première fois ravi les papilles des gourmands gantois. Le deuxième WÜRST a pris ses quartiers dans une bâtisse des années ’70, qui a retrouvé sa splendeur d’autrefois à la suite d’importants travaux de rénovation. Nele De Jaeghere, du bureau d’architectes Matadi, s’est associé à IVC Group pour trouver le sol parfaitement adapté au concept culinaire. « Le sol détermine clairement l’ambiance et le cachet des lieux. Les caractéristiques fonctionnelles d’un sol ne sont néanmoins pas reléguées au second plan. »

Produits utilisés :

• UZIN PE 360 Plus
• UZIN NC 182
• UZIN NC 170
• UZIN KE 2000 S

« Il n’y a qu’à Gand qu’on est à ce point ouvert aux concepts créatifs. » Voilà comment Jeroen Meus explique pourquoi Gand l’a emporté sur Louvain, sa ville d’origine. Le quartier du Nederkouter a particulièrement gagné en popularité ces dernières années auprès des esprits créatifs en quête d’une nourriture contemporaine de qualité. Et aujourd’hui, le cadre est tout aussi important que la carte. S’il est inutile de revenir sur l’histoire des Haute Dogs gastronomiques, il convient de souligner l’importance de l’intérieur et de l’architecture dans le concept.

« Ne pas être un énième établissement branché »

Nele De Jaeghere, architecte : « Jeroen aime l’authenticité et il a une vision tranchée de l’architecture et de l’intérieur. Nous avons donc dû nous livrer à un véritable exercice d’équilibriste pour concilier expérience artisanale et ambiance intemporelle. Nous ne voulions pas être un énième établissement horeca branché qui s erait irrémédiablement démodé après trois ans. Il faut bien sûr aussi que l’établissement respire l’hygiène, d’autant plus que les clients ont une vue dégagée sur la cuisine ouverte et le service. »

Le choix s’est donc porté sur un intérieur particulièrement sobre, doté d’un plafond et de murs bruts en béton apparent, où la structure des coffrages en bois est encore visible. Le comptoir associe quant à lui le bois et la pierre naturelle. Les couleurs sont à dominante chaude, mais plutôt ton sur ton. Nele De Jaeghere : « Le sol est crucial dans un environnement commercial comme celui-ci, assorti de nombreuses exigences spécifiques. Il faut instaurer l’ambiance adéquate, à la fois conviviale, accueillante et originale, tout en garantissant durabilité et facilité d’entretien. »

Un sol vraiment unique

Avec l’aide des conseillers d’IVC Group, l’architecte a proposé deux solutions : le système créatif Moduleo Moods pour la partie réservée aux clients et au service et le sol de sécurité isafe d’Itec dans les espaces utilitaires. « J’ai été agréablement surpris par Moduleo Moods, et notamment par l’effet bois original. Il s’agit d’une imitation bois chaleureuse difficile à distinguer du bois authentique vu ses dimensions réduites. Qui plus est, le schéma de pose ‘aléatoire’ des hexagones Hexagon Wood génère toujours des effets surprenants en fonction de l’éclairage, ce qui confère un cachet encore plus authentique, légèrement rétro. Un sol vraiment unique, oserais-je même dire. » Pourquoi ne pas avoir choisi du parquet ? Nele : « Le parquet faisait partie des possibilités, mais il garantit moins une hygiène irréprochable. Moduleo Moods résout le problème : il est étanche et facile à entretenir. » Un sol isafe d’Itec a été posé dans la zone de vaisselle et derrière le comptoir, vu sa résistance à l’usure et ses propriétés antidérapantes.

Les bonnes chaussures

« Moduleo offre l’aspect du bois, sans les inconvénients », ajoute Stefan Cnapelynck d’IVC Group. « Pas besoin de poncer, de cirer ou de vernir. Et fini de craindre les rayures causées par les chaises et les tables ! La faible épaisseur constitue un autre atout majeur, surtout dans le cadre de projets de rénovation. Les bandes droites sur les côtés apportent la touche finale à ce sol. Elles renforcent encore l’originalité et résolvent le problème des murs obliques. Je compare ce sol à une belle paire de chaussure s sous un nouveau costume impeccable. »